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lundi 27 janvier 2014

Premier voyage au Togo

Il est 5h50, mercredi 22 janvier. Nous venons d'atterrir après un court séjour de cinq jours, dont deux à voyager, au Togo. 

Ce fut court certes, mais cela fut aussi très dense et nous revenons avec des idées et des projets plein la tête. Il y a tant à dire, justement, qu'on ne sait par où commencer. Mais une chose est certaine : nous sommes au début d'une grande aventure ! Une aventure dont nous allons écrire l'histoire à plusieurs mains, blanches et noires emmêlées, les uns après les autres, ensemble ou séparées mais toujours coordonnées.

Je vais essayer de vous raconter cette histoire. C'est une aventure qui commence alors forcément, je n'en connais que le début.

 

5 jours avant

Tamanrasset, Tombouctou, Ougadougou... des noms de villes mythiques qui défilent sur la carte du plan de vol Air France. Nous sommes en route pour le Togo, via Ougadougou, (Ouaga pour les locaux). Nous sommes trois, Patrick le président de coup de pousse, Aline, son épouse, la trésorière de l'association, et moi, qui ne suis jamais venue en Afrique. Aline y a déjà fait un séjour mais n'est jamais venue au Togo. Patrick en est à son cinquième séjour et c'est donc le routard du groupe. Il nous a promis des chaleurs infernales et des routes défoncées.
 

Nous atterrissons le soir. Dans la nuit qui tombe on perçoit une poussière jaune qui enrobe tout et jaunit même le ciel. Poussière et pollution forment un nuage sur la ville. Les formalités sont tatillonnes et aussi minutieuses que lors de mon dernier voyage aux US : photo avec ce petit appareil qui ressemble un drone de science fiction et empreintes des doigts des deux mains. Mon carnet de vaccination est à peine survolé. Par contre les sourires sont généreux et souvent accompagnés de cette jolie expression « bonne arrivée ». Nous l'entendrons souvent,  jamais « bienvenus » tout seu mais « soyez les bienvenus », dit avec cet accent chantant si caractéristique.

Nous ne voyons de Ouaga que l'aéroport et quelques rues extrêmement actives. En fait, on me prévient qu'il n'y a pas grand-chose à voir. Ouaga vue de près perd un peu de sa légende. Direction l'hôtel où nous dînerons également. Nous avons loué un 4x4 avec chauffeur. Au delà de la fatigue à conduire sur des mauvaises routes, il faut prendre en compte le fait qu'en cas d'accident nous serons considérés toujours en tort, quelque soit le problème. Le chauffeur s'impose donc. Le nôtre conduit parfaitement et est très sympathique.

La première nuit en Afrique sera calme. La moustiquaire est bien en poste. Le plus difficile est de se rappeler de ne pas utiliser l'eau, jamais, même pour se brosser les dents. Attention à ne pas boire l'eau sous la douche non plus. Ne pas manger ce qui n'est pas été emballé industriellement au risque d'avoir été souillé. Vérifier que l'eau minérale apportée est bien encore cachetée. Impossible d'acheter quoi que cela soit sur les marchés (sauf des bananes protégées par leur peau). Aline et moi en baroudeuse novices et prudentes avons apporté des draps de sacs de couchage, une taie d'oreiller et une serviette de toilette. Cela ne sera jamais utile. La nuit sera calme mais brève, interrompue à 5h un appel à la prière long et sonore.

Demain nous partons pour Dapaong, la ville de la Région de Savanes...
                                  
à suivre...

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