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vendredi 2 novembre 2018

Un trail et quelques mois plus tard, une école primaire !


Insouciante, à Kona, cette petite fille joue par terre pendant que les grands discutent !

Grâce à vous tous, cette petite fille pourra aller très bientôt dans une vraie école primaire en dur ! Fini l'abri de fortune, l’apatam, avec un seul livre pour toute la classe.

Belle-Île-en-trail

Retour sur cet été. 
Il fait beau, il fait chaud, trop chaud parfois... nous sommes sur la pente douce des vacances et la vie est belle... Mais quelque part, 23 traileurs, généreux et fondus de sport, s'entrainent dur. Ils doivent participer aux courses de Belle-Île-en-trail mi-septembre. Mais ils ne font pas que cela, ils collectent aussi pour construire l'école primaire de cette jolie petite fille ci-dessus. Et cela, cela demande presque autant d'énergie que de courir ! Envoyer des mails, convaincre, relancer... Mais pari gagné, voyez plutôt :




15641 € !!! De quoi financer la moitié de l'école primaire de Kona, dans la Région des Savanes, au nord du Togo.



 
Ils étaient doublement fiers : d'avoir fini leur course et d'avoir dépassé l'objectif de la campagne










Ils ont courus 83 km, 45 km, 19km et 9 km, et ont parcourus à eux tous plusieurs centaines de kilomètres sur les sentiers escarpés de Belle-Île. Regardez-les ici. C'est beau, n'est-ce-pas ? C'est fou aussi. Cela ne vous donne pas envie de courir pour coup de pousse dans deux ans ?! Merci à eux pour cette formidable énergie solidaire déployée.

 Kona-Malabate

L'école sera construite sur le site de Kona mais regroupera les élèves de Kona et de Malabate, deux villages voisins qui s'entendent bien et qui se sont groupés pour travailler ensemble. Une communauté de communes en quelque sorte !

Kona, l'école actuelle, qui abrite 150 enfants

Mais comme souvent ce village un peu isolé a un problème d'accès. À la saison de pluies, les petits cours d'eau, à sec auparavant, deviennent des obstacles naturels qui empêchent les enfants d'accéder à l'école.
Au printemps, comme à Lokpergou, les habitants des deux villages de Kona et Malabate ont donc fait un THIMO*. coup de pousse a procuré les fonds pour acheter des outils et du ciment et ils ont construit un pont solide et carrossable. Car en plus de sécuriser le passage des enfants, il est primordial d'avoir des voies d'accès carrossables.  L'équation est simple : route + pont = accès pour les camions = construction possible.

*THIMO : Travaux de Haute Intensité de Main-d’Œuvre

L'eau de cet été a emporté la route juste après le pont


Malheuresement, l'eau a emporté une autre partie de la route. Nous le découvrons lors de notre voyage du mois dernier. Didier et Dominique, qui est avec nous pour la première fois, examinent le problème. Et entre notre bâtisseur local et l’ingénieur la solution est vite trouvée : lors de la saison des pluies de cet été, la petite rivière s'est obstruée en amont, l'eau est sortie de son lit et a tout emporté. La rivière sera dégagée et surveillée à l'avenir. Quant à la route, les habitants sont en train de la refaire.



Vous pouvez voir que la tâche est rude et que cette réfection de la route demandera un gros travail de main d’œuvre. Mais bientôt les camions pourront passer et la construction de l'école commencera. Nous verrons cela en janvier, lors de notre prochain voyage.

Le collège de l'Union des Plateaux


En février dernier nous inaugurions officiellement le collège de l'Union des Plateaux. Comme de juste, nous sommes donc allés lui rendre visite. Le bilan après quelques mois d'ouverture est mitigé : il y a du bon et du moins bon.

Du bon : le collège est tout à fait opérationnel, bien équipé, y compris de panneaux solaires ; il est bien tenu, fait le plein d’enfants et les enseignants sont très motivés.
Du moins bon : le niveau général n'est pas très élevé, et les résultats du BEPC ne sont pas suffisants. 

 
Des enfants souriants et motivés

Le fait de scolariser les enfants le plus longtemps possible fait partie de nos objectifs. La contrepartie est que le niveau général baisse. Nous avons présenté des enfants au BEPC qui n’avaient pas le niveau (le plus âgé avait... 24 ans). Nous avons décidé pour cette rentrée de faire des classes de soutien pour les enfants les plus en difficulté, en particulier en 6 e où nous avons des enfants très en retard en lecture.
Nous avons la chance d’avoir une équipe d’enseignants très motivés, en particulier le directeur du CEG qui prend très à cœur son métier dans ce contexte rural. Nous sommes certains que les résultats seront au bout de nos efforts. Il faut juste être patient !


Le deuxième coup de pouce d'Air France



Numéro de juin 2018

La Fondation Air France a financé les deux tiers du collège. À l'époque, nous savions qu’après la construction, il faudrait livrer la bataille de la reconnaissance officielle du collège, afin que le directeur et les professeurs soient payés par l'état. Cela pouvait prendre quelques années. Il nous fallait donc trouver un moyen d'être en haut de la pile des dossiers en attente. Mais ce n’était pas si simple que cela. Beaucoup d'écoles se construisant dans tous les sens, et sans toujours respecter les directives de l'état togolais, celui-ci exerce un contrôle pointilleux.
Malgré nos visites régulières à l'inspection cela ne se débloquait pas, et la situation commençait à nous rendre très mal à l'aise.




Page 150 du magazine


Et puis sans le savoir, la Fondation Air France nous a aidé un deuxième fois. Nous avons été publié dans leur magazine de juin cette année. Et là, cela a été magique ! Patrick a abattu cet atout majeur juste quand il le fallait. Les planètes étaient alignées pour nous car l’inspecteur du secondaire, à qui nous rendions visite, allait justement voir sa hiérarchie. Il a emporté l'article avec lui. Cette publication dans un magazine aussi prestigieux que celui d'Air France et distribué dans tous ses avions nous a fait remonter au premier rang de la liste des CEG en puissance.






Décret officiel de reconnaissance du CEG école d'état


Nous avons appris la nouvelle juste en rentrant. Il nous fallu relire trois fois le document pour être certain du fait. Nos amis togolais étaient fous de joie. Cette reconnaissance officielle, cela veut dire un collège que les parents n'ont plus à financer intégralement, des professeurs payés par l'état, plus de moyens, une meilleure qualité d'enseignement et plus d'enfants scolarisés en secondaire.
Alors, elle n'est pas belle, la vie ?! 
Encore mille mercis à la Fondation Air France.


 Nous vous quittons sur ce joli sourire de cette collégienne du nouveau CEG de l'Union des Plateaux.

À bientôt !

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vendredi 20 juillet 2018

Un pont vers l'école


Le nouveau pont et les enfants de Lokpergou

Ils nous en parlaient depuis un certain temps. Nous avons pu leur donner un petit coup de pousse et ils l'ont fait ! 

Le problème...

Imaginez une belle école toute neuve, jolie et pimpante avec un matériel qui n'attend que des élèves. 
C'est la première construction en dur du village. C'est magnifique. Le savoir et un avenir pour les enfants à portée de main !
Alors où est le problème ? 
Le problème est que les villages africains sont très étendus et ils suivent plus ou moins le cours capricieux de l'eau. Les habitations sont donc de part et d'autre des cours d'eaux. Totalement à sec la plus grande partie de l'année, à la saison des pluie, ce sont véritables petites rivières infranchissables pour un enfant. Si donc son habitation a la malchance d'être du mauvais côté de la rivière, l'enfant doit attendre que le niveau d'eau baisse afin de traverser en sécurité. Il rate alors complètement le début de l'année scolaire pendant plusieurs semaines.
Avoir pour la première fois une école dans son village et ne pas pouvoir en profiter : insupportable et tellement injuste !

Imaginez cet endroit en saison des pluies avec un mètre d'eau... Comment traverser quand on a 8 ans et qu'on ne sait pas nager ?


...et sa solution

C'est compter sans la volonté et la détermination sans faille des villageois de Lokpergou. Allez hop, tous au travail !  Les villageois retroussent les manches, s'organisent et font un THIMO*

Un petit coup de pousse budgétaire de notre part et beaucoup d'huile de coude plus tard, nous y voilà. Dans la foulée, nous profitons de cette volonté commune pour terminer le complexe scolaire et construire les latrines de l'école primaire (complexe scolaire, cela sonne bien, non ?!  #tropfier 😊).

*THIMO : Travaux de Haute Intensité de Main-d’Œuvre 

On ne vous cache rien : les Ecosan ou latrines de Lokpergou


Pourquoi à Lokpergou, tout réussit ?


Mais pourquoi donc ce village de Lokpergou est-il si dynamique ? Quelle est la différence avec les autres villages ? Pourquoi nos opérations fonctionnent-elles mieux là que dans d'autres villages ? Le village le plus petit, le plus éloigné de tout ?
Nous n'avons pas la solution, juste un début de réponse. Il semble que, comme souvent, (cf équipe de France de foot 😎) ce soit une affaire d'hommes et de leader. Le chef de village de Lokpergou est absolument convaincu de l'importance de l'éducation (18 enfants tous scolarisés) et a un grand sens du bien public. Le chef de village a une importance énorme et dans le cas de Lokpergou, c'est un leader qui sait galvaniser les énergies.
Est-ce la raison du dynamisme de ce village loin de tout ? On ne sait pas, l'avenir nous aidera sans doute à comprendre mieux les raisons de cette réussite.


À venir...

 


Le 22 septembre prochain 23 coureurs s'élanceront sur les chemins de Belle-Ile en mer à l'occasion de Belle-Ile en trail. Ils collecteront pour financer une école primaire pour les villages de Kona et Malabate. Retrouvez-les sur notre page de campagne.
Plus d'infos dans le prochain billet de septembre...



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dimanche 13 mai 2018

Des cantines éphémères






Alors qu'en Europe, nous filons vers l'été, les villageois togolais abordent une saison difficile : la saison de la soudure.
 Il s'agit de cette période charnière entre deux récoltes, quand les paysans ont consommé leur réserve  et que la prochaine récolte n'est pas encore faite. Le grain devient rare et les prix montent. Les familles n'ont pas toujours de quoi acheter à manger. Si la récolte a été mauvaise la saison précédente, cette période de soudure commence encore plus tôt et pour certains, la famine s'installe.

coup de pousse a donc organisé sur ces périodes des cantines « éphémères » qui ne tourneront qu'à ce moment-là.














 Et ces cantines marchent en ce moment à plein régime ! coup de pousse fournit l'essentiel : maïs, riz, petits poissons... et chaque parent (ou presque) paie une cotisation minime. Celle-ci couvre de quoi faire les sauces : tomates, pâte d'arachide (pas tout à fait le peanuts butter que nous connaissons), oignons...







Didier et Augustin (Rotary Club ) discutent avec une des mamans


Des mamans se sont organisées entre elles pour préparer les repas, avec des menus définis à l'avance comme dans nos cantines. Les femmes assurent deux fois par semaine le déjeuner  et se relaient toutes les quatre semaines. Elles travaillent en « brigade », un système qui marche assez bien et qui est mis en place par les mamans elles-mêmes.

C'est un gros travail car il y 495 élèves à nourrir : 300 pour Djapak et 195 pour Lokpergou. Les femmes y sont dès le matin. Il faut  aller chercher le bois, allumer les marmites, préparer des énormes quantité  ne nourritures... Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-contre, c'est mélangé à la force des bras. L'impétrante qui écrit ces lignes l'a fait et peut vous assurer qu'il faut des fameux biscotos et que c'est épuisant.
Est-il utile de préciser que les femmes qui cuisinent le font bénévolement et après avoir fait leurs corvées journalières : eau...
Ces femmes africaines sont vraiment de sacrées nanas !





Voici cher lecteur et donateur, à vous qui nous faites confiance, une application très concrète de nos actions dans ces villages. Vous pouvez être fiers de vous et nous vous disons un grand merci !

À suivre...





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mardi 6 mars 2018

Le collège des Plateaux : inauguration et plan d'excellence


Une collégienne et deux collégiens. Iront-ils au lycée ? On l'espère et nous œuvrons pour cela


Lors de notre dernier voyage le mois dernier, le collège a donc été inauguré officiellement par le préfet en présence du président du Rotary-Club (Didier cet année, notre infatigable relais sur place) des chefs de canton, des chefs de village et de la population. Une grande fête avec musique, chants et repas pour clôturer la journée. 
Regardez la courte vidéo ci-après et transportez-vous trente secondes en Afrique !




Des encouragements plutôt que des brimades


Mais faire de beaux bâtiments n'est pas le seul gage de réussite pour ces collégiens. Il faut aussi lutter contre l’absentéisme scolaire (dû au travail aux champs, aux corvées d'eau et mariage précoce pour les filles) et pallier une formation pédagogique quelque fois insuffisante des enseignants. 
Nous avons donc en début d'année proposé aux professeurs du collège (très demandeurs) une formation pédagogique, financée par coup de pousse mais assurée par les services de l'éducation nationale togolaise. En effet, mal préparés au métier de l’enseignement, beaucoup de professeurs utilisent encore des brimades à l'encontre des élèves et le bâton n'est jamais très loin.

Les profs avec l'inspecteur et Didier  au milieu et Augustin (tout en bleu)



Lors de notre dernier séjour, Augustin, qui a récemment rejoint les rangs du Rotary et est lui-même enseignant, en a profité pour leur faire part de son expérience. Il a insisté sur le fait que les brimades et humiliations des élèves étaient une pratique contre-productive. Il vaut bien mieux les encourager et les louer afin de renforcer leur confiance en eux. 
Le débat n'est pas nouveau et je suis certaine que, vous qui me lisez, avez ou avez eu des expériences et des témoignages intéressants à ce sujet ! 

 

 

 

 

 

Et de la lumière pour étudier

 

Les profs et nous avons démarré, lors de notre denier séjour, la mise en place d'une politique d'excellence pour notre nouveau collège : démontrer qu'avec l'aide voulu nous pouvons relever le taux de réussite au brevet des collèges (qui s'appelle encore CEPD au Togo). Le pourcentage de réussite dans tout le pays est de 70% mais de seulement de 50% dans la Région des Savanes. Ambitieux mais possible (le major de la promotion 2016 pour la Région des Savanes vient de Lokpergou  ! 💪)

Mais comment mettre en place une dynamique d'apprentissage si nos collégiens ne peuvent étudier le soir ? En Afrique dans la savane, pas de pollution lumineuse ! Une fois la nuit tombée, c'est l'obscurité totale. Il était donc urgent d'y remédier pour nos collégiens. 

Ce n'est qu'un petit tube néon, mais, croyez moi, il fait toute la différence !





Nos amis togolais ont réagi avec la vitesse de l'éclair. Nous étions à peine rentrés en France que nous parvenaient déjà les premières photos de la classe éclairée. 
  Toujours en application de cette politique d'excellence, les enseignants organisent maintenant des études supplémentaires pour les plus grands afin de combler leur retard.













Pour rappel, il y a 192 inscrits au collège, 67 en 6e, 45 en 5e, 37 en 4e et 43 en 3e. Les filles sont à peu près à part égale avec les garçons.


Pas encore beaucoup de confort, mais un néon au dessus d'une porte permet à ces jeunes d'approfondir leurs cours

Notre collège est né grâce à l'union des beaucoup de bonnes volontés. Parmi beaucoup d'autres, on notera celle de Célestin, professeur  de collège d'histoire-géo pendant trente ans et ancien directeur de collège. À la retraite depuis cinq ans, l'homme a une foi inébranlable dans les vertus de l'éducation et c'est lui qui a donné le terrain pour construire le Collège de l'Union des plateaux et a œuvré pour la réalisation du projet.


«L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. (Nelson Mandela). Jolie citation reprise par le Patrick à l'inauguration du collège.

À suivre...



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lundi 19 février 2018

Le collège de l'union des plateaux



Quelques uns des presque 200 collégiens, Patrick et le directeur du collège posent devant les bâtiments et la plaque de remerciement aux donateurs

Avant il n'y avait rien, juste des cailloux et quelques arbres. Ah ! si, il y avait un abri sommaire,  servant de classes. Construit par les parents, il s’écroulait un peu plus à chaque forte pluie et devait à chaque fois être retapé si ce n'est reconstruit totalement.




Alors un énorme merci à la Fondation d'entreprise Air France qui a financé les deux tiers du projet. Rappelons que le dernier tiers a été assuré par la levée de fond de l'opération Des ailes pour une école  d'octobre 2017.





Vue générale du bâtiment de 4 classes, photo prise du bureau du directeur, en face. Le ciel est blanc et l'air est chargé de poussière. C'est l'époque de l'Harmattan, un vent sableux très sec du nord-est. Il est très chaud le jour, plus « froid » la nuit.


Et c'est comme cela que six mois après le début du chantier, le paysage est transformé ! On ne reconnait plus ce plateau qui ne voyait passer que quelques chèvres et des pintades de temps en temps. Maintenant se dressent fièrement deux bâtiments de part et d'autre de la cour de récréation.


Graine d'espoir, la pousse verte grandit, grandit et deviendra bientôt un arbre !



Pas encore ombragée, celle-ci regarde pousser les jeunes arbres plantées récemment par les villageois. Arrosés soigneusement par les élèves, sous la supervision attentive des professeurs. On a bon espoir des les voir abriter bientôt nos collégiens.









Plus loin l'indispensable terrain de foot avec ses buts. Les ballons apportés par coup de pousse sont attendus avec impatience. Au total il y donc deux bâtiments, l'un de quatre classes et en face, un autre abritant le bureau du directeur, une pièce de stockage et une cinquième classe, plus une aire de jeu, un terrain de foot et des latrines, une pour les filles et une pour les garçons.


Pas très sexy mais indispensables, les toilettes sèches participent à l'éducation à l’hygiène des collégiens

La reconnaissance de l'école comme collège officiel est en cours et les professeurs seront alors payés par l'état. L'inauguration du collège par le préfet de la région a d'ailleurs été une bonne occasion de faire un peu de lobbying. Par ailleurs, notre collège a d'ambitieux projets. Nous voulons prouver par le pourcentage de réussite au Brevet (fin de 3e) que l'on peut avoir des bons résultats au même dans cette zone très pauvre et difficile.

Dans le prochain billet : des images de l’inauguration et nos actions pour faire de ce nouveau Collège de l'union des plateaux, un établissement d'excellence qui rayonne dans la région !

Vous dites ?... Nous sommes de doux rêveurs optimistes ? Peut-être... mais pas tant que cela. Vous verrez. 😊 D'ailleurs, vous-même, cher lecteur, si vous nous lisez, n'est ce pas parce que vous aussi vous y croyez, à cette lutte contre la pauvreté par l'éducation ?!

Accrochées à des arbres, mous avons eu la surprise de découvrir ces poubelles improvisées. Ce n'est pas gagné mais vous voyez que les graines semées par ci par là finissent par germer ! 


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