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dimanche 13 octobre 2019

De la boue vers la lumière avec trois maternelles à la clé


Un début d'été 2019 plein de promesses !

En juin nous avons appris que la Fondation Air France nous faisait confiance pour la deuxième fois. Une aide de 20000€ nous était allouée ! Une bonne nouvelle qui nous aida à passer un excellent été 😄. Cela représente en effet les deux tiers des fonds nécessaires à la construction de trois maternelles. Car les trois villages de Boré, Djapk et Kona accueillent encore leurs tout-petits dans des apatames, des abris sommaires qu'il faut reconstruire chaque année et sont incompatibles avec un enseignement de qualité. 


 La deuxième promesse était le projet d'une pousseuse de réunir des coureurs pour lever des fonds et financer des plaques solaires pour l'école de Kona. La particularité de leur course était qu'ils courraient... dans la boue.

Les constructions



À Boré : un beau ciel bleu mais une maternelle totalement décrépie...

Dans chaque village, une équipe, sous la responsabilité du chef du CVD*, se met en place. L'équipe est chargée d'organiser la corvée d'eau, la fouille (creusement pour les fondations), la collecte du gravier et le remblai. Cette participation villageoise est très importante. Financièrement cela réduit le coût de construction mais aussi, cela participe à l'appropriation des bâtiments par les villageois : ce ne sont pas seulement les «Yovos »** qui les ont construits, mais eux aussi ont mis la main à la pâte.

*Comité Villageois du Développement)         ** Blancs


Les fouilles à Kona

La préparation des fondations implique en général toute la population. Les constructions ne peuvent se faire que lorsque les hommes ne sont pas occupés par les travaux des champs. Les femmes font leur part également car il faut aller chercher l'eau, transporter les graviers, apporter les repas... Ce ne sont jamais les dernières, comme toujours en Afrique, à fournir leur part de travail.


Construction d'une ferme


Les fermes sont hissées sur les bâtiments à force d'homme. Pas de grue dans les villages. Il suffit d'ailleurs de regarder notre chef de travaux pour constater qu'il faut de gros biscotos dans ce métier, là encore plus qu'ailleurs 😁.


Djapak : construction de la maternelle

La maternelle de Djapak est ici presque terminée tout comme celles de Boré et de Kona. La maternelle existante de Djapak ressemblait à celle de Boré, on peut voir sa photo au début du billet.


Kona : latrines écosan et douche


Pas très glamour mais indispensable à tout bâtiment scolaire : les latrines. Pousseurs, si vous êtes à table quand vous nous lisez, désolée, mais il faut bien en parler ! 
Nous construisons des latrines sans eau, des écosan qui sont plus hygiéniques et convertissent en engrais les déjections humaines. Pour les maternelles, y sont ajouté une douche (sans eau courante, ne rêvons pas !). Dans les classes primaires et les collèges, on construit des latrines séparées pour filles et garçons. Important aussi, de penser à des petits détails pratiques comme des porte-manteaux chez les filles afin d'y accrocher leur pagne pour se changer lors de leurs règles. Si on veut que les filles ne soient pas gênées et viennent à l'école sans avoir à se soucier de problèmes pratiques, il faut y penser.

Cette jolie marmaille ira bientôt à l'école dans de bonne conditions


Avec la construction des ces trois maternelles, nous fermons la boucle et concrétisons l'un de nos objectifs : tous les villages du Plateau sont maintenant dotés d'infrastructures en dur leur permettant d’accueillir les enfants de la maternelle au collège. Bien sûr, nous allons continuer à les accompagner mais cet accompagnement demande un investissement financier beaucoup moins lourd. Alors pourquoi pas songer à démarrer d'autres projets dans un nouveau village ?
Nous verrons cela à notre prochain voyage à la fin du mois.

 

La boue vers la lumière


C'est l'histoire d'une pousseuse généreuse qui suit notre action depuis quelques temps. Alors un jour elle décide d'agir et d'organiser une levée de fonds. L'idée est de collecter pour financer des plaques solaires pour l'école dans le village de Kona. Nous venons d'y construire un école primaire et une maternelle est presque terminée. Plus modeste, certes, que le financement de bâtiments mais tout aussi indispensable pour les écoliers. Rappelons que la seule lumière du village après le coucher du soleil est, actuellement, celle dispensée par les feux de cuisine disséminés dans la Savane. Après 18h il fait nuit noire. Pas de lumière, c'est l’impossibilité d'étudier le soir, de faire des cours supplémentaires, de recharger son portable...

Nadine, Juliette, Charles et Sabine, pendant la course.


Pour joindre l'utile à l'agréable (!) notre pousseuse, qui s'appelle Juliette, convainc trois compères d'aller patauger avec elle à la Mud Day Swiss, une course d'obstacle dans la boue. Le team Mud4light (bien trouvé ce nom, n'est-ce-pas ?) est formé ! La course a lieu le 21 septembre dans le magnifique paysage vaudois à quelques encablures du lac Léman.
« Un parcours de 13km avec 22 obstacles et de l’eau, de la glace et de la sueur. Pas de chocolat fin au menu mais bien une boue délicieusement épaisse et surtout la fierté immense de franchir la ligne d’arrivée seul ou en équipe ». En bref : dépasser ses limites dans un esprit fun !
Cela vous tente ? Tapez Mud Race dans votre moteur de recherche et foncez 😄.


Mud4light à l'arrivée, la joie se lit sur leur visage !


Pour être bien certaine que ses proches, relations de travail et son entreprise soient sensibilisés à la cause qu'elle soutient, Juliette, aidée de quelques amis, organise des randos pendant l'été. Double résultat : en plus du fun des expéditions, elle s'entraine pour la course et collecte là aussi quelques espèces sonnantes et trébuchantes pour son projet. 
Après la course, notre pousseuse, qui a réussi à sensibiliser son entreprise à notre cause, a une excellente surprise : BD  Europe lui fait un joli don correspondant au montant de ce que Mud4light a collecté au sein de l'entreprise. Magnifique !

Juliette et ses amis, avec la dotation de BD, ont recueilli au total 3500€. Une somme qui va définitivement faire briller la lumière dans la Savane !


Mille mercis à BD et à Juliette et son équipe (Nadine, Sabine et Charles) de cette lumière apportée à nos petits écoliers de Kona. 

 À bientôt...






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vendredi 5 juillet 2019

Le collège fait des étincelles !



Les résultats 

Nos petits collégiens togolais ont passé début juin l'équivalent de notre brevet des collèges et nous avons déjà les résultats. Mais quel suspense pour nous ! Nous attendions comme des parents anxieux après les examens de nos chères têtes blondes, (en l'espèce les têtes étaient plutôt noires mais l'anxiété était la même). Pour mieux comprendre cette angoisse, il faut vous rappeler que nous avions reçu les résultats de 2018 comme une douche froide : seulement 33% de réussite alors que la moyenne nationale du brevet était à plus de 50% (dans le billet de novembre 2018, nous en avions brièvement évoqué le sujet). Quelle déception, alors : un beau collège tout neuf et de si piètres résultats ! 
Mais un Whats'App est bien vite arrivé du Togo et a mis fin à notre anxiété. Surprise, joie, fierté : les émotions se sont mélangées car ce collège que vous avez tous contribué à construire a obtenu 88% de réussite. Sur les 26 élèves de troisième, 23 ont été reçus (nous avons présenté tous les élèves). Notre modeste collège est 14e sur les 173 de la région des Savanes. Pas mal, non ? 😁

Avant l'examen Augustin distribue un kit spécial examen :  du gari (riche en glucose et très nourrissant), du sucre et du lait le tout associé à une somme de 2500 FCFA (environ 4€)

Une analyse de ces bons résultats


Que s'est -il donc passé entre juin 2018 et juin 2019 ? Avec Didier et surtout Augustin* nous avons fait une analyse de cet échec l'année dernière : pourquoi ces piètres résultats avec un collège bien équipé et tout neuf ? Et nous avons découvert que les élèves n'avaient tout simplement pas le niveau, principalement parce qu'ils avaient de très grosses difficultés en lecture, rendant impossible toute progression. La classe de troisième cristallisait en fait des lacunes considérables qui n’avaient fait que s'accumuler au fil des années depuis le cycle primaire. 

* Nous vous avons déjà parlé d'Augustin ? Non ? Alors en bref : Augustin a une formation de professeur d'histoire-géographie, il est notre directeur des études coup de pousse sur place et il est le bras droit de Didier.


La classe de troisième à l'issue des cette journée de distribution qui s'est passée dans la joie et... sous la pluie !


Devant cet état de fait les grandes manœuvres et des mesures énergiques s'imposaient. Nous avions la chance de pouvoir nous appuyer sur un directeur nouvellement nommé, une équipe pédagogique avec quelques lacunes mais très motivée et sur Augustin qui a sans relâche suivi les efforts des élèves, des profs et a été nos yeux et nos oreilles pendant cette année scolaire. 
Ce même Augustin analyse ainsi les résultats et nous avance quelques raisons de notre succès cet année :
  1. Les infrastructures et l'environnement du travail. Le CEG est construit dans un endroit calme, propice au travail (toutefois c'était déjà le cas pour 2008) ;
  2.  Le sérieux dans le travail effectué et des professeurs motivés. Les  classes sont bien tenues, cahiers de textes à jour et programmes scolaires suivis correctement ;
  3. Des travaux dirigés et un soutien régulier fait deux mois avant les examens ;
  4. La distribution d'un kit « spécial examen » comme motivation de dernière minute. Nos candidats allaient à l'examen avec moins de soucis en tête. Nous vous rappelons qu'il s'agit d'une population très pauvre et que l'alimentation représente un énorme partie du budget des familles  ;
  5. Un tri plus sévère en fin de quatrième. Suite aux résultats jugés insuffisants en juin 2018, Augustin avait exigé du nouveau directeur qu'il ne fasse passer en troisième uniquement les élèves ayant obtenu la moyenne de 10/20. Ce fut un facteur déterminant quant à notre taux de réussite. Nous avons en effet découvert qu'à tous les niveaux, ce tri en fin d'année est parfois très laxiste : on fait passer en sixième des élèves qui ne savent pas lire (en France aussi, me direz-vous mais au moins sur le Plateau nous pouvons essayer d'agir et ne pas renouveler ces erreurs). En exigeant plus de rigueur dans toute la chaîne éducative, nous pourrons donc améliorer le niveau général.
Ajouté à cela le fait que avons organisé en cours d'année un stage de formation des profs pour inculquer certain principes fondamentaux éducatifs : plus de pédagogie et moins de punition. Et puis, et puis... il y eu l'énorme motivation pour les candidats de la promesse du vélo. Nous avions en effet promis de donner un vélo, un énorme cadeau là-bas, à chaque élève qui aurait son brevet. Une belle motivation. Croyez-moi Didier et Augustin n'ont jamais été si heureux d'avoir à convoyer 23 vélos sur le Plateau !

À nous maintenant de tirer les leçons de tout cela et d’installer de façon pérenne ces bonnes pratiques.

Le reste des infos en bref 


Suite aux évènements tragiques au Burkina Faso et à la mort des deux soldats français il y a deux mois, nous avons annulé notre voyage de mai au Togo. Nous envisageons pour les prochains déplacements de passer par Lomé au lieu de Ouagadougou, peu sûr actuellement. Par contre, la région des villages où nous opérons, quant à elle, est parfaitement sûre, c'est juste le moyen de s'y rendre et par où nous passons qui posent problème.


Alors, qu'est ce que c'est ?

Le dernier billet finissait par la photo ci-dessus. Alors qu'est donc que ce joli petit sac ? Qui a trouvé ? La réponse est... une trousse premières règles. Le sujet de l'hygiène féminine est en effet un sujet important auquel nous voulions nous attaquer. Ce n'est que retardé à cause de le l'annulation de notre dernier voyage (grrrr ! c'est quand même rageant, tout était prêt).
L'hygiène est en effet un des obstacles majeurs de l’éducation des jeune filles en Afrique. On tombe de sa chaise et on est révolté lorsqu'on apprend cela mais cela s'explique facilement. Les deux raisons principales sont l'absence de produits d’hygiène et le manque de sanitaires dans les écoles pour que les filles puissent se changer dans le respect de leur intimité. Dans les écoles construites par coup de pousse ce dernier problème n'existe pas car nous construisons chaque fois des latrines et elles ne sont jamais mixtes. Il reste donc à nous attaquer au problème du manque de produits d'hygiène. Cette jolie petite trousse fait partie de la solution proposée.
On vous en reparle bientôt ! Car, oui maintenant que nous avons soulevé le voile, pas question de lâcher le sujet. Mais pour l'instant, c'est la pause estivale.

 En attendant donc, bon été à tous et à bientôt !



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mercredi 20 mars 2019

Antoine : il y est allé et il raconte



En train de boire le tchapalo, la bière de mil locale

Cinq jours de mission humanitaire au Togo

avec l'association coup de pousse


« J'ai toujours voulu faire de l'humanitaire un second métier. En novembre dernier, en rentrant d'une formation humanitaire à Niamey au Niger, j'ai la surprise d'apprendre qu'une de mes collègues souhaitait me mettre en contact avec le président d'une association.
Je prends donc contact avec Patrick, président de coup de pousse, une modeste ONG qui, par l'éducation, aide au développement de la Région des Savanes au Togo. Je rencontre Patrick et suis vraiment conquis par la vision de l'humanitaire que prône l'association et par tout ce que l'ONG accomplit sur place, avec finalement assez peu de moyens.


Le long de la route

Nous partons pour le nord du Togo à la mi-janvier en passant par Ouagadougou. Nous sommes quatre, le président, la vice-présidente et notre chauffeur.
La mission ? Faire un point complet sur les nombreux projets en cours et à venir et rencontrer nos partenaires sur place. Visiter les villages de brousse et rencontrer les acteurs locaux : directeurs d'écoles, enseignants, inspecteurs de l'académie, notables de la région... L’objectif est de constater l’avancement des projets en cours dans certains villages ou encore recenser les besoins dans d'autres villages.



Notre véhicule traverse des décors dignes du film Out of Africa, des paysages de brousse parsemés de cases africaines et de baobabs. À l'horizon, se dresse une immense et sublime falaise découpée, qui surplombe ce panorama de savane sec et coloré. Les femmes africaines habillées de leur tenue bigarrée, transportent sur leur tête de l'eau puisée à la sueur de leur front.  


 Des hommes mènent leurs bêtes dans l'herbe sèche ou transportent du mil et du maïs. Des enfants souriants courent à la poursuite de notre automobile.
Cette beauté palpable cache des conditions de vie difficiles pour les habitants de cette région. Les villages, enclavés, n'ont pas du tout d’électricité, l'accès à l'eau se fait grâce à de rares forages ou des puits et les infrastructures sont inexistantes. Les bâtiments sont des cases faites de terre, au toit de tôle ou en tiges de mil. Il n'y a pas d’hôpitaux ou de dispensaires à proximité et trop peu d'écoles.


Avec l’inspecteur du collège, Patrick et Didier, le relais de coup de pousse sur place

Le premier jour de la mission nous visitons l'inspecteur en chef de l'académie. Cette personne a fait remonter auprès des instances gouvernementales togolaises le magazine mensuel d’Air France. Y était publié un article au sujet de la construction du collège Union des Plateaux par coup de pousse et financée par la Fondation Air France. Cette publicité fortuite et l'action de l'inspecteur ont rendu possible la reconnaissance de ce collège par l’éducation nationale togolaise et donc, la nomination d'un directeur et de professeurs payés par l'état. Je découvrirai l'établissement plus tard cet après-midi-là.



Nous nous rendons ensuite au petit village de Kona pour constater l'avancée du chantier d'une école primaire construite avec l'aide de coup de pousse.
Nous sommes accueillis par les sourires de dizaine d'enfants, qui chantent à la gloire de leur nouvelle école « bonne arrivée à Kona, les élèves sont avec vous ». C'est un moment très touchant pour moi, que je n'oublierai jamais, mon émotion est palpable face à tous ces petits si heureux. Le chantier avance bien et l’école pourra accueillir une centaine d'élèves d'ici février. Les latrines filles et garçons sont, elles, déjà terminées.

C'est la fête alors ils sont contents !

Je découvre ensuite ce magnifique collège Union des plateaux, vaste complexe scolaire flambant neuf doté de tout le matériel pédagogique nécessaire à l'apprentissage. En tant qu'employé Air France, c'est fièrement que je lis la plaque « Construction d'un collège par coup de pousse et le Rotary Club de Dapaong, financé par la Fondation d'entreprise Air France ». Ce collège scolarise au moins 200 enfants.
 
Match de foot, équipe filles, Nagou contre le collège Union des Plateaux (notez que les filles jouent pieds-nus)

Un match de football puis une fête du collège sont organisés en notre honneur mais aussi sous l'impulsion de coup de pousse. Le but est de faire participer les parents à la vie de l'école pour lutter contre l'absentéisme et les familiariser avec l'école.

 
La maternelle actuelle de Djapak

Les jours suivants, nous retournons à Kona et dans trois villages que l’association soutient pour discuter avec les villageois. Nous constatons certains besoins criants. Dans deux villages dont Kona, des écoles maternelles de 40 mètres carrés faites de tôle, de terre et de tiges de mil, abritent 40 enfants sous 40°C, la poussière et le sable s'engouffrant dans les classes.

J'ai le droit à chaque fois, en tant que représentant d'Air France à la plus grande considération. Je me verrai même offrir par la population qui a pourtant si peu, deux oiseaux blancs qui symbolisent les ailes d'Air France dans le cœur des villageois. C'est dire l'importance de l'image encore véhiculée par Air France, et cela même dans ces villages africains perdus dans la brousse.



Je découvre que coup de pousse, ce n'est pas seulement la construction d'écoles mais c'est aussi l'accompagnement à tous les niveaux des élèves, des parents, et du corps enseignant. C'est la création de cantines scolaires éphémères pendant les mois de sécheresse pour que les enfants mangent à leur faim, l'apport de matériel, des cours d'alphabétisation des parents, et aussi un travail de fond pour changer petit à petit mais très humblement certaines mentalités (la place de la femme dans la société, la scolarisation, les bonnes pratiques d'hygiène...).
C'est à ce projet complet que la Fondation Air France apporte son aide.


Aux grottes de Nagou, en haut du plateau

Tout en haut de la falaise, contemplant, les baobabs et les cases villageoises se perdre dans la savane, je songe à cette expérience exceptionnelle, celle d'une vie, d'avoir été sur le terrain à la rencontre de ces populations si humbles et d'avoir pu aider à mon échelle. J'ai réalisé un rêve.
C'est à la mesure du bonheur de tous ces enfants que l'on réalise combien l'action de coup de pousse, soutenue par la Fondation Air France est bénéfique, le fruit de cette collaboration apportera un futur plus éclairé à tous ces sourires. »




Fin de ce joli témoignage. La fois prochaine, je vous raconte une bien autre histoire. Une l'histoire qui concerne des millions de filles et qui touche naturellement les petites filles et les jeunes filles des écoles que nous suivons.
Un indice : la photo ci-dessous. Si vous avez déjà trouvé,
vous êtes trop fort et... bien informé !  😊

À bientôt...

 

Qu'est-ce-que c'est ?



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